"Lancement de la saison de randonnée estivale au CAF de Lons-le-Saunier" ou "Comment se mettre en jambe efficacement pour l'été?"
Le week-end du 5-6 juin, quatre compères ont pris la route de la Haute-Savoie, pour se rendre à Sixt-Fer à Cheval, un des "hauts lieux du paradis", comme aime à le dire l'un d'entre eux. Ces quatre compères se nomment Sophie, Jean-Marc, Arnaud et Louis.
Après être partis le samedi matin (pas très tôt) de Lons, l'équipe a fait les frais de l'intense circulation haut-savoyarde, bien vite oubliée après un excellent repas copieux pris à Epagny, chez une amie d'un des compères.
Après s'être restaurés, voilà nos courageux montagnards mis à rude épreuve devant la montée du Pertuiset depuis Marine : 800 mètres de dénivelé positif (et donc 800 mètres de dénivelé négatif forcément, sinon, ce n'est pas drôle...) en 3 heures avec une montée particulièrement raide.
Après cette randonnée rapide mais intense, l'hospitalité, le repas et l'accueil réservés à l'auberge de Salvagny, à Sixt, ont permis aux montagnards de recouvrer leurs forces, dont ils auront forcément besoin le lendemain, sont-ils certains...
Une bonne nuit de sommeil (malgré quelques ronflements, de l'avis de certains) et un petit déjeuner servi par l'aubergiste, il n'en fallait pas moins à nos montagnards pour partir à l'assaut des sommets, une nouvelle fois. Le sommet en question s'appelle l'Aiguille du Criou, ascension entamée au départ de Samoëns. Environ 1200 mètres de dénivelé positif (et donc 1200 mètres de dénivelé négatif, forcément, sinon, ce n'est pas drôle...). Voilà de quoi assurer une journée bien remplie.
Arrivés sur un replat après être passés par plusieurs hameaux de chalets typiquement haut-savoyards, certains ont poussé jusqu'au sommet (sans sacs, soyons honnêtes), tandis que d'autres optaient pour une sieste ou un atelier dessin improvisé sur les hauteurs (cherchez qui a opté pour quoi !)
Après avoir avalé goulument un pique-nique (à ce moment, n'importe quel aliment s'avère particulièrement savoureux), la petite équipe a entamé la descente vers Samoëns. Fourbus mais heureux, ils ont alors profité de la douceur de cette fin d'après-midi de début juin pour se désaltérer et prolonger un peu le plaisir de ces deux jours de randonnée, les premiers, l'espèrent-t-ils, d'un été sous le signe de la montagne...
